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Le Whole30, pour rebooster son métabolisme

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Ma copine Claire a fait une drôle de tête quand je lui ai dit « d’accord, je viens à ton weekend d’anniversaire à Belin, par contre je suis en Whole30 alors je m’occupe de mes repas ! ». En Wholequoi ? Le « Whole-thirty », c’est ma copine Pauline qui m’a vraiment convaincu de me lancer. Initialement, c’était une étude qui a donné naissance à un livre, « It starts with food », suivi d’un second livre sur la méthode et son application. Depuis, ils ont développé tout un tas d’outils pour faciliter la mise en place et en pratique dans son quotidien, de la liste de courses conforme, à comment décoder les étiquettes des aliments rapidement, les livres de recettes, etc. Cette méthode permet de rebooster son métabolisme, comme un ménage de Printemps intérieur ! Alors, suivez le guide, je vous dis tout !

Le Whole30, explications.

Alors, le Whole30 concrètement c’est quoi ? Parce qu’à notre époque des méthodes, il y en a en veux-tu en voilà. Le Whole30, c’est un peu une forme de « Reset » de ton organisme, de ton système inflammatoire, et des effets négatifs de certains aliments inadaptés à ton corps qui se déroule en 30 jours. Pour ce faire, il y a certaines règles à suivre qui sont longuement expliquées dans la méthode, avec les raisons de leur définition, l’impact sur notre métabolisme etc. Le principe n’est pas une perte de poids, donc il n’y a pas de mesures ou de pesée au cours du Whole30, l’objectif n’est pas non plus de répondre à la mode du moment, ainsi, il est possible de continuer cette forme d’alimentation après la période de 30 jours.

 

Pendant ces 30 jours, vous êtes sensibilisés à votre corps, vous le sentez changer, se dégonfler, se remodeler, évoluer… Vous prêtez plus attention aux effets des aliments sur votre organisme, comment ils vous font sentir. Vous faites aussi plus attention à l’impact qu’ils ont sur vos humeurs et vos émotions. C’est assez intéressant comme exercice surtout pour ceux qui sont complètement déconnectés de leur corps.

Il s’agit d’installer un sevrage progressif sur une période de 5 jours pour éliminer plusieurs famille d’aliments :

  • Le sucre (toutes les formes de sucres) – Bye bye l’alcool !
  • Les graines (le blé, le riz, le quinoa,…)
  • Les légumineuses (lentilles, pois chiche, petits poids,…)
  • Les laitages (sauf le beurre clarifié)
  • Les aliments transformés
  • Les sulfites et compagnie

Je sais ce que vous vous dites, « euuh, on mange quoi alors ? De l’air ? ». Moi aussi, au début je me suis dit la même chose. Et pourtant, à aucun moment je n’ai connu de lassitude dans mes repas ou je n’ai eu faim. Il y a une infinité de choix et de possibilités, c’est une manière de faire ses courses et de cuisiner à adopter et ensuite ça devient un jeu d’enfant ! Même au restaurant.

30 jours, le déroulé.

Bon, d’accord. Et ça se déroule comment alors ta su-per méthode ?

Il y a 3 grandes étapes au cours d’un Whole30 :

  • Le sevrage, pour évincer progressivement les aliments à proscrire.
  • Le Whole30 en lui-même.
  • La réintroduction, pour introduire chaque famille d’aliment, observer leurs effets et décider ou non de les réintroduire de façon permanente.

En fait, c’est exactement comme sur le schéma ci-dessous.

Whole30-Timeline

 

La réintroduction.

La réintroduction, c’est presque l’instant le plus important puisque c’est celui qui vous permet de confirmer vos observations, vos ressentis et de choisir de réintroduire ou non une famille d’aliments. Cette étape est capitale, il est important de la respecter et de ne pas bousculer son organisme, qui a mis trois semaines à s’accoutumer de son nouveau fonctionnement. Il a travaillé dur pour faire le ménage, et les bienfaits commencent à peine à s’installer. Une réintroduction bien faite prend du temps ! Plusieurs jours par famille d’aliments. Ils vous expliquent tout cela bien mieux que moi dans le livre.

Mon retour sur expérience.

Je crois vraiment que cette méthode peut apporter plus de confort à chacun. Parce que c’est ce qu’elle a fait pour moi, pour Pauline et toutes les personnes à qui nous avons conseillé de sauter le pas. Et, c’est promis, on ne travaille pas pour eux ! C’est 30 jours durant lesquels vous allez changer de palet, redécouvrir des goûts, dormir comme vous n’avez jamais dormi et déborder d’énergie !

Avant de me lancer dans mon premier Whole30 en 2015, je crois que je n’avais jamais réellement dormi de ma vie. Oui à 24 ans. J’ai découvert ce que c’était que de dormir. J’ai toujours eu beaucoup de mal à m’endormir, même enfant, avec ce sentiment que j’allais rater un événement ca-pi-tal.  Vous l’aurez deviné, je n’étais pas une grande dormeuse non plus. Bon, j’ai toujours un cycle de sommeil court par rapport à la moyenne. Enfin, ça, c’est une autre histoire ! A partir du moment où j’ai fait le sevrage du sucre, à l’instant où je posais ma tête sur l’oreiller je m’endormais, et je sombrais dans un profond sommeil réparateur. C’était comme la découverte d’un monde nouveau qui s’ouvrait à moi.

Lors de ma réintégration, par exemple, j’ai aussi pu constater que le gluten ne me réussissait pas tellement, entre le sommeil et le gonflement du bidon. Cela dit, ce n’était pas un élément très présent dans mon alimentation quotidienne puisque comme je vous l’avez dit, nous ne consommions déjà qu’occasionnellement le blé. Je consomme aussi que très rarement de l’alcool maintenant. Le Whole30 m’a permis d’apprendre à sortir autrement, dire non, ne plus me sentir forcée ou dépendante des attentes d’une soirée ou d’une situation. Bon, j’ai quand même failli me faire jeter d’un bar parce que j’avais demandé une pinte de Perrier pendant mon Whole30. notfunlebarman Aujourd’hui, j’apprécie chaque verre partagé, et ça change tout !

Globalement, les effets majeurs ont été, dans mon cas :

  • Le divorce entre quelques boutons constants et la zone de mon menton et de la joue (byebye, see you never),
  • Un teint lumineux,
  • Une qualité de sommeil améliorée,
  • Une énergie retrouvée,
  • La séparation avec la consommation d’alcool régulière (et un porte-monnaie content),
  • Un ventre dégonflé,
  • Et surement tout un tas d’autres choses dont je n’ai même pas conscience !

L’alimentation est un acteur beaucoup plus important dans notre bonheur et notre bonne humeur, cela conditionne bien plus notre état que notre société moderne veut bien publiquement le reconnaitre. J’ai presque envie de citer Activia (actif à l’intérieur et ça se voit à l’extérieur), j’espère que vous avez compris l’idée. « Vous êtes ce que vous mangez », cette phrase aussi est familière avouez, il n’y a pas de révélation magique, c’est une réalité ! Alors, n’oubliez pas de prendre soin de vous !

J’espère que cet article sur l’alimentation quelque peu inhabituel vous a parlé, permis de découvrir de nouvelles choses, peut-être que certains de mes états-d’âme ont fait écho en vous, je ne sais pas. Dites-moi tout en commentaires, partagez vos recommandations sur le thème, vos avis sur les livres que vous connaissez… J’ai hâte de vous lire à mon tour !


Disclaimer – Je ne suis ni médecin, ni nutritionniste, et ne détiens aucune formation de près ou de loin avec l’alimentation ou le milieu médical. Cet article n’encourage ni les troubles alimentaires, ni les régimes. Je souhaite à travers cet écrit partager mon expérience personnelle, mes ressentis et mes impressions. Vraiment, c’est un récit de mon parcours, mes émotions, et mes perceptions. Cela s’applique uniquement à mon vécu. Il n’est ni un exemple, ni une recommandation à suivre. Consultez votre médecin avant de changer votre mode d’alimentation. 


Pour aller plus loin :